Tu rêves de créer un lieu à ton image ? D’accueillir des voyageurs du monde entier dans un espace pensé et décoré avec amour ? Tu as tout simplement envie de créer ton projet à toi ? Je ne saurais que te conseiller de foncer et de réaliser tes rêves. Mais à une condition : fais-le en pleine conscience. Derrière cette belle idée entrepreneuriale, se cache une réalité qu’il est indispensable de connaître et maîtriser avant de se lancer. Et voyons quels sont les coûts pour ouvrir un gîte.
Acheter un bien, le restaurer, l’aménager, le gérer : autant être claire dès le départ, ce n’est pas un revenu passif qui tombe du ciel, c’est une mini-entreprise à part entière. Et comme toute entreprise, elle a ses coûts, ses imprévus, et ses belles surprises aussi.
Donc avant de foncer tête baissée, il faut se poser LA bonne question : combien ça va vraiment me coûter d’ouvrir mon gîte ?
Spoiler alert : la réponse n’est évidemment pas la même pour toutes les porteuses de projet. Et c’est exactement pour ça qu’on va creuser ensemble.
Ouvrir un gîte : un rêve qui soulève (beaucoup) de questions
Alors voilà, tu as cette idée qui te trotte dans la tête depuis des mois (voire des années). Tu imagines déjà les photos Instagram parfaites, les commentaires dithyrambiques des voyageurs et pourquoi pas… un petit complément de revenus sympa.
Mais tu es également harassée par ces questions :
- « Est-ce que j’ai vraiment les moyens ? »
- « Combien dois-je prévoir en apport ? »
- « Par où commencer pour évaluer les vrais coûts? »
- « Est-ce que je vais m’en sortir avec toute la gestion ? »
- « Est-ce que je peux me le permettre ? »
Autant de questions légitimes qui freinent ton passage à l’action… surtout quand on se retrouve seule face à un projet qui, somme toute, reste complexe.
Et tu sais quoi ? Tous les porteurs de projets qui ont osé se lancer se sont posé exactement les mêmes questions. Le petit truc en plus ? C’est qu’ils s’y sont attaqués à ces questions et qu’ils ont décidé d’y répondre.
Les coûts que tu anticipes (et ceux que tu oublies) quand tu penses au budget d’un gîte
Tu as certainement déjà listé dans ta tête une série de coûts liés à l’ouverture de ton gîte. Mais je suis sûre que tu en as oublié certains.
Les coûts de lancement d’activité
Commençons par lister les coûts liés au lancement du projet. Ce sont généralement les premiers auxquels on pense car ils sont immédiats :
- L’achat du bien
- Les frais de notaire
- Les travaux de rénovation
- La décoration et l’ameublement
- La création des supports de communication (charte graphique, logo, site internet, photos professionnelles, etc.)
A cela viennent s’ajouter des coûts plus difficiles à estimer. Il s’agit des charges (tous les coûts qui font tourner la boutique).
Les charges fixes :
- Crédit immobilier
- Taxe foncière
- Abonnement internet
- Assurances
- Frais de dossier à certaines plateformes de réservation
- Abonnement au channel manager
Les charges variables :
Ensuite, tu auras les coûts les plus complexes à estimer, ceux qui évoluent en fonction de ton activité (taux d’occupation) : les charges variables. Voici les principales charges variables que tu pourras rencontrer dans la gestion d’une location courte durée :
- Le ménage
- Les frais de conciergerie
- La blanchisserie
- Les commissions aux plateformes (Airbnb, Booking.com, Abritel, Gîtes de France, etc.)
- Les consommables (savons, café, papier toilette…)
- Le budget lié aux petites réparations du quotidien
Les charges fixes et variables sont à considérer chaque mois. Qu’il pleuve ou qu’il vente. Il est indispensable de les anticiper, d’en être consciente afin de les maîtriser et de pouvoir y faire face.
Temps, énergie, sacrifices : les coûts qu’on ne chiffre pas… mais qui comptent
Mais dans la gestion d’un gîte, il existe des coûts dont on parle moins, car invisibles. Et pourtant ils comptent énormément :
Ton temps (et il est précieux)
Il est difficile d’estimer le nombre d’heure par semaine que tu vas devoir consacrer à ton gîte. Répondre au message, faire le tour du bien après chaque départ, le ménage, gérer les avis clients, mettre à jour tes tarifs et disponibilités, etc.
Si tu valorises ton temps à 20€/heure (et tu devrais !), les cinq heures hebdomadaires que tu passes à gérer ton gîte (uniquement 5h car tu as automatisé plusieurs tâches et délégué certaines comme le ménage par exemple), représentent 100€, soit 400€ par mois, soit 4 800€ par an.
Ton énergie mentale
Oui, on ne va pas se mentir : la gestion d’un gîte (ou de n’importe quelle entreprise), c’est une sacrée charge mentale. Commander les nouvelles serviettes, vérifier que le chauffage fonctionne, répondre rapidement au message des clients, …
C’est cette fatigue que l’on ne voit pas, mais qui pèse. Surtout quand tu jongles déjà avec ton travail et ta vie de famille. Et puis être propriétaire d’un gîte, c’est aussi être :
- Responsable du service client
- Femme de ménage de secours
- Décoratrice d’intérieur
- Comptable
- Community manager
- Revenue manager
Les sacrifices personnels.
Ton gîte peut parfois empiéter sur ta vie perso, tes vacances ou les projets spontanés. Il arrivera que l’agence à qui tu délègues le ménage et l’accueil des voyageurs n’a pas de personnel pendant une période plus ou moins longue. Ou bien les voyageurs t’appellent en plein milieu de la nuit parce qu’ils n’ont plus d’eau chaude. Ou encore la cafetière a rendu l’âme et tu dois faire le tour des magasins pour la remplacer rapidement. Ces sacrifices, plus ou moins gros, sont nécessaires.
Les imprévus
La chaudière qui lâche un dimanche soir avant l’arrivée d’une famille avec un bébé. Le voisin qui se plaint du bruit. Le client qui casse quelque chose et « oublie » de la signaler. Tout ça arrivera : Murphy et sa loi adooore les locations courte durée !
Alors oui, prévois de mettre 10 à 15% des revenus du gîte de côté pour ces imprévus.
Mais ce n’est pas juste une ligne budgétaire supplémentaire, c’est aussi toute la logistique de fond qui s’installe dans ta vie. Et ça c’est important de le savoir afin de pouvoir faire des choix en conscience. Ce n’est pas pour t’effrayer, c’est pour que tu puisses t’organiser, déléguer ce qui peut l’être et préserver ton équilibre.
Pourquoi le business plan est ta seule vraie réponse à « ça va me coûter combien d’ouvrir un gîte ? »
Alors te donner des fourchettes de prix, pour répondre à la question : « ça va me coûter combien d’ouvrir mon gîte ? ». Pourquoi pas, mais ça reviendrait à ce que ton boucher te donne le prix de 2 merguez quant en réalité tu veux faire un barbecue pour 10, ou peut-être 5, ou peut-être 20 personnes et qu’il y aura peut-être des végétariens, ou pas… ça ne va pas nous servir à grand-chose.
Par contre ce que je peux t’affirmer c’est qu’il n’y a pas de budget standard car il n’y a pas de projets standards. Le budget d’un studio parisien que tu rénoves en solo le week-end, ce n’est pas celui d’une maison de famille en Provence que tu gères en couple avec trois enfants. Logique non ?
C’est exactement pour cette raison que le business plan n’est pas une option. C’est indispensable. Il n’y a que lui qui te permettra de répondre à la question : « ça va me coûter combien d’ouvrir mon gîte ? ». Ton propre business plan te permettra de :
- Chiffrer TON projet au plus près de TA réalité
- Anticiper TA rentabilité (réaliste, pas rêvée)
- Construire ton dossier de financement pour convaincre ton banquier
- Te convaincre toi-même que ton projet tient la route
Sans ça, tu navigues à vue. Ton business plan, c’est ta boussole. Et franchement, avec les sommes en jeu, mieux vaut avoir une carte, n’est-ce pas ?
Bien s’entourer pour éviter les mauvaises surprises
Alors établir un business plan, ce n’est pas toujours évident. Surtout si tu n’en as jamais réalisé. Alors pour être sûre que ton business plan soit pertinent et que ton projet devienne une entreprise rentable, il est primordial que tu saches t’entourer :
- Un comptable ou un expert fiscal: pour choisir le bon statut (celui qui te convient en fonction de ta situation personnelle), éviter les erreurs et oublis fiscaux, anticiper toutes les charges
- Un architecte ou maître d’œuvre: pour ne pas exploser le budget travaux
- Un conseiller bancaire : pour cadrer ton prêt selon ton profil
- Une formatrice spécialisée: pour te guider dans l’élaboration et la gestion de ton projet, pour avoir un cadre clair, des outils concrets et échanger sur les particularités de TON projet
S’entourer, ce n’est pas « dépenser plus », c’est perdre moins et avancer mieux. C’est investir dans la sérénité et la confiance en soi. Et franchement, ça n’a pas de prix.
Tu n’as pas besoin de tout savoir, tu as besoin d’un plan clair
Tu l’auras compris, il n’y a qu’en passant à l’action que tu pourras répondre à la question « ça va me coûter combien d’ouvrir un gîte ? ». Et l’action en l’occurrence, c’est la rédaction de ton business plan. Tu n’as pas besoin de tout comprendre à la fiscalité immobilière, tu n’as pas besoin non plus d’être experte en marketing du tourisme. Tu as besoin :
- D’un plan chiffré qui tient la route
- D’un cadre structuré pour avancer étape par étape
- D’un accompagnement qui t’aide à passer de l’intuition à l’action
C’est exactement ce que propose Première Clé : une formation hybride pour construire ton business model, structurer ton projet, convaincre ton banquier, mais surtout… te convaincre toi-même que tu es capable de réussir.
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L’été, c’est le moment où l’on sort la tête du guidon.
Moins de pression. Plus de temps. L’espace mental pour penser à toi, à ton avenir, à ton indépendance. Tu sais que tu veux investir, mais tu repousses depuis des mois (voir des années). Et si ton été devenait ton tournant ?